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IV

LES NOUVEAUX ALLIÉS (SUITE)


Louis venait d’ouvrir la porte. Aussitôt Victor se rua dans la chambre où les deux amis se trouvaient encore.

— C’est bien ici chez monsieur Hervart ? demanda-t-il, avec une mine toute effarée.

— Oui, monsieur, répondit Louis.

— Vous êtes vous-même M. Hervart, je crois ?

— Oui, fit Louis pour la seconde fois.

— Alors, prenez un siège et écoutez-moi avec beaucoup d’attention. Puis-je parler devant monsieur, demanda-t-il en désignant Ernest ? Il faut m’excuser car les choses que je vais vous raconter sont tellement graves…

— Vous pouvez parler sans crainte. Cet homme est mon meilleur ami.

Ernest avait jugé Victor en l’apercevant. Ton nom, demanda-t-il brutalement à l’aubergiste du faubourg Québec ?

— Victor Dupuis.

— Que viens-tu faire ici à cette heure ?

— Je l’ai déjà dit à M. Hervart, je lui apporte des nouvelles d’une très grande importance.

— Qui le concernent ?

— Oui, et d’autres à la fois.

— Raconte vite, alors.

— C’est ce que je veux faire, mais ne m’interrompez pas. Je viens vous informer d’un assassinat qui a été