que les brigands avaient laissé aller avec
le cabriolet, s’était arrêté aux environs.
L’aubergiste l’ayant reconnu, avait avancé
dans la forêt sur la trace du sang
de ce Lafleur dont on avait retrouvé le
cadavre… D’après cela, avertis par
mes premiers cris, au commencement
du combat des deux derniers voleurs,
ma tante et les cavaliers avaient couru,
et étaient enfin arrivés si juste à
temps.
Je repris donc bien vîte mes habits, qui étaient à terre ; et les cavaliers, après avoir fait perquisition dans le souterrain, que je leur indiquai, et pris tout ce qu’ils y trouvèrent, ramassèrent et garrottèrent les deux voleurs qui n’étaient que blessés, et le corps mort de Lafleur, pour les ramener à l’endroit où nous avions arrêté la veille. Le brigadier ordonna à l’aubergiste d’atteler son cheval de main à côté de celui de son cabriolet, et de monter dessus ; et nous ayant fait monter, ma tante et