Page:Dostoïevski - Krotkaïa, trad. Halpérine, 1886.djvu/167

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aux premiers rangs. Là je m’arrêtai et m’appuyai au dossier d’un fauteuil. Une dame y était assise : c’était ma blonde, mais nous n’avions pas encore fait connaissance. Voilà qu’involontairement je me mis à regarder ses séduisantes épaules, blanches et potelées, bien qu’à vrai dire il me fût aussi indifférent de contempler de belles épaules de femme que d’admirer le bonnet à rubans rouges posé sur les cheveux gris d’une respectable dame assise au premier rang. A côté de ma belle blonde se trouvait une vieille fille, une de celles, comme j’ai eu depuis l’occasion de le remarquer, qui se réfugient toujours auprès des plus jeunes et plus jolies femmes, et choisissent surtout celles qui aiment à être entourées de jeunes gens. Mais peu importe : là n’est point l’affaire. Aussitôt qu’elle eut remarqué mes regards indiscrets, elle se