Page:Dostoïevski - Krotkaïa, trad. Halpérine, 1886.djvu/215

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selle, des domestiques allant et venant de tous côtés encombraient la cour. On se préparait au départ ; les cavaliers venaient de sauter en selle, et les autres invités s’installaient dans les voitures. Tout à coup, le souvenir de la partie de plaisir projetée me revint à la mémoire, et peu à peu une vague inquiétude envahit mon esprit. Je cherchai mon poney ; il n’était pas là ; donc j’avais été oublié. N’y tenant plus, je me précipitai à corps perdu dans la cour, en dépit de mon récent affront et sans souci des rencontres désagréables

Une mauvaise nouvelle m’attendait en bas ; pas de cheval pour moi, et dans les voitures plus une seule place disponible : tout était occupé par les grandes personnes ! Frappé par ce nouveau chagrin, je m’arrêtai sur le perron. Triste sort ! En