Page:Dostoïevski - Krotkaïa, trad. Halpérine, 1886.djvu/79

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de défense ; j’avais donc toujours mon revolver chargé. Le premier jour de son installation chez moi, elle parut s’intéresser beaucoup à cette arme, elle me demanda de lui en expliquer le mécanisme et le maniement, je le fis, et, une fois, je dus la dissuader de tirer dans une cible. (Notez cela.) Sans m’occuper de ses attitudes fauves, je me couchai à demi habillé. J’étais très fatigué, il était près de onze heures du soir. Pendant une heure environ, elle resta à sa place, puis elle souffla la bougie et s’étendit sans se dévêtir sur le divan. C’était la première fois que nous ne couchions pas ensemble ; remarquez cela aussi…..