Page:Dostoïevski - Le Rêve de l’oncle, trad. Kaminsky, 1895.djvu/195

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housses des glaces, des pendules, et que tout soit prêt dans une heure ! Mets toi-même ton frac, et donne des gants à mes gens ! Entends-tu, Grichka ? Entends-tu ?

On monte en voiture. Aphanassi Matveïtch a une mine ébahie. Maria Alexandrovna cherche un moyen pour lui faire comprendre et retenir les consignes essentielles, mais il l’interrompt dans ses pensées.

— Maria Alexandrovna, j’ai eu cette nuit un rêve très étrange, dit-il après un silence.

— Pouah ! maudit mannequin ! Et moi qui réfléchissais !… Comment oses-tu me parler de les rêves de moujik ! Écoute, je te le dis pour la dernière fois, si tu oses faire aujourd’hui la moindre allusion à tes rêves ou à n’importe quoi que ce soit, alors… je ne sais ce que je ferai de toi ! Écoute bien : le prince K… est chez nous. Tu te rappelles le prince K… ?

— Je me le rappelle, ma petite mère, je