Page:Dostoïevski - Le Rêve de l’oncle, trad. Kaminsky, 1895.djvu/67

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l’hydrothérapie ! Cela me fait beaucoup de bien. Si je n’étais pas ensuite tombé malade, je me serais très bien porté.

— Ça, c’est vrai, petit oncle. Dites-moi, petit oncle, avez-vous appris la logique ?

— Mon Dieu ! quelle question ! observe Maria Alexandrovna scandalisée.

— Mais oui, mon ami… il y a longtemps, par exemple. J’ai étudié la philosophie, en Allemagne. J’ai suivi tous les cours et j’ai tout oublié tout de suite. Mais… je vous avoue, vous m’avez tant effrayé avec ces ma-a-ladies que je suis bouleversé… Je vais revenir. Permettez !

— Où allez-vous donc, prince ? s’écrie Maria Alexandrovna étonnée.

— Je reviens. Je reviens tout à l’heure. Je vais seulement… noter une pensée… Au revoir…

— Comment le trouvez-vous ? s’écrie Pavel Alexandrovitch en éclatant de rire.

Maria Alexandrovna perd toute patience.

— Je ne comprends pas, vraiment, je