Page:Doumergue - Discours à la nation française, 1934.djvu/105

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de la dévaluation du franc, je n’en doute pas davantage.

Je comprends que les industries exportatrices soient très désireuses de pouvoir exporter. Je sais combien elles souffrent. Je peux leur donner l’assurance que le gouvernement fait et fera tout son possible pour les aider.

Il s’y emploie tous les jours dans les négociations incessantes qu’il poursuit. Il est toujours prêt à écouter leurs suggestions et à seconder leurs efforts autant qu’il est en son pouvoir. Mais il ne saurait le faire par un moyen dont l’efficacité, même momentanée, est plus que douteuse.

Cette efficacité escomptée serait très vite réduite à néant par les mesures que ne manqueraient pas de prendre les pays dont on se serait naïvement imaginé qu’on