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jim harrison, boxeur

et le diable sait quoi. Mon brave garçon, ai-je dit, tant que les Communes me rationneront, je vous mettrai à la ration, et l’affaire a été réglée.

— Je pense que les Communes marcheraient maintenant, si l’affaire leur était exposée par Charlie Fox ou par moi, dit Sheridan.

Le prince éclata en imprécations contre les Communes avec une énergie sauvage qu’on n’aurait guère attendue de ce personnage à figure haineuse et florissante.

— Que le diable les emporte ! s’écria-t-il. Après tous leurs sermons et m’avoir jeté à la figure la vie exemplaire de mon père, il leur a fallu payer ses dettes à lui, un million de livres ou peu s’en faut, alors que je ne peux tirer d’elles que cent mille livres. Et voyez ce qu’elles ont fait pour mes frères : York est commandant en chef, Clarence est amiral, et moi, que suis-je ? Colonel d’un méchant régiment de dragons, sous les ordres de mon propre frère cadet ! C’est ma mère qui est au fond de tout cela. Elle a toujours fait son possible pour me tenir à l’écart. Mais quel est celui que vous avez amené, hein, Tregellis ?

Mon oncle mit la main sur ma manche et me fit avancer.

— C’est le fils de ma sœur, Sir. Il se nomme Rodney Stone. Il vient avec moi à Londres et j’ai cru bien faire en commençant par le présenter à Votre Altesse Royale.

— C’est très bien ! C’est très bien ! dit le prince avec un sourire bienveillant, en me passant familièrement la main sur l’épaule. Votre mère vit-elle encore ?

— Oui, Sir, dis-je.

— Si vous êtes pour elle un bon fils, vous ne tournerez jamais mal. Et retenez bien mes paroles, monsieur