Page:Doyle - La Grande Ombre.djvu/123

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s’apprend, tout comme l’élevage des moutons.

— Peuh ! dis-je, pour ne pas me taire devant un étranger ; si nous avions trente mille hommes sur la crête de cette hauteur là-bas, vous en viendriez à être fort heureux d’avoir vos bateaux derrière vous.

— Sur la crête de la hauteur ? dit-il en promenant rapidement ses regards sur la crête. Oui, si votre homme connaissait son affaire, il aurait sa gauche appuyée à votre maison, son centre à Corriemuir, et sa droite par là, vers la maison du docteur, avec une forte ligne de tirailleurs en avant. Naturellement sa cavalerie manœuvrerait pour nous couper dès que nous serions déployés sur la plage. Mais qu’il nous laisse seulement nous former, et nous saurons bientôt ce que nous avons à faire. Voilà le point faible, c’est le défilé ici : je le balaierais avec mes canons. J’y engagerais ma cavalerie. Je pousserais l’infanterie en avant en fortes colonnes, et cette aile-ci se trouverait en l’air : Eh Jack, vos volontaires, où seraient-ils ?

— Sur les talons de votre dernier homme, dis-je.