Page:Doyle - La Hachette d'Argent, paru dans le Journal des Voyages, 1907-1908.pdf/26

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rothen brenzes verlichen warde, dies elbe mit dieser Unthal. Mag sie anderen denselben Schinerz verursachen den sie mir verursacht hat. Mag jede nand die sie ergreist, mit dem Blut eines Freundes geralhet sem.

« Immer Ubelt niemalsgut.
Girothet mit des Freundes Blut. »

Ce qu’on peut traduire approximativement comme il suit :

« Cette arme a été employée par Marc d’Erlichengen à assassiner Jeanne Bodeck. En conséquence, moi, Jean Bodeck, je la maudis en vertu du pouvoir qui m’a été légué par le Conseil de la Rose-Croix. Puisse-t-elle causer à autrui la même douleur qu’elle m’a causée à moi ! Puisse toute main qui la tiendra être rougie par le sang d’un ami !

« Toujours funeste, jamais bonne.

« Rougie par le sang d’un être aimé. »

Il se fit un silence complet dans la pièce quand Von Schlegel eut fini de déchiffrer cet étrange document.

Et comme il le replaçait sur la table, Strauss lui mit affectueusement la main sur le bras.

« Je n’ai pas besoin d’une preuve de ce genre, mon vieux, dit-il. Au moment même où tu me portais ce coup, je t’ai pardonné de tout mon cœur. Et je sais bien que, si le pauvre professeur était dans cette chambre, il en dirait tout autant à Wilhelm Schlessinger.

— Messieurs, fit observer l’inspecteur en se levant et reprenant son accent officiel, cette affaire, si étrange qu’elle soit, doit être conduite conformément aux règles et aux précédents. Sous-inspecteur Winkel, moi, votre chef immédiat, je vous ordonne de me