Page:Doyle - La Vallée de la peur.djvu/200

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homme. Et vous ne devez pas nous entraver, mais nous aider, dans l’accomplissement de notre devoir.

— Mac Murdo est de mes amis, je réponds de sa conduite.

— Au dire de tout le monde, qui sait si vous n’aurez pas à répondre un jour de la vôtre ? Ce Mac Murdo, avant de venir ici, était un malfaiteur ; il l’est encore. Agents, ne le quittez pas des yeux pendant que je le désarme.

— Voici mon pistolet, dit Mac Murdo, froidement. Vous n’auriez peut-être pas ainsi raison de moi, capitaine Marwin, si nous étions seuls, face à face. »

Mac Ginty renouvela ses protestations :

« Où est votre mandat ? dit-il. Parbleu ! autant vivre en Russie qu’à Vermissa du moment que la police y est faite par des individus de votre acabit ! Vous aurez de mes nouvelles, je vous le promets.

— De quoi m’accuse-t-on ? demanda Mac Murdo.

— D’avoir participé à l’agression dirigée contre le vieux Stranger, dans les bureaux du Herald. Il s’en faut de peu que ce ne soit une accusation de meurtre.

— Eh bien, si vous n’avez contre lui que cette charge, dit Mac Ginty, vous feriez aussi bien d’y renoncer : vous vous épargneriez un mécompte. Cet homme est resté jusqu’à minuit dans mon établissement, à jouer au poker. J’ai