Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/214

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

« Je commence à comprendre, fit-il. Donc, c’est ce matin que vous avez lu cette lettre ?

— Oui, monsieur.

— Et vous êtes accouru m’interviewer ?

— Oui, monsieur.

— N’avez-vous rien observé d’anormal pendant votre voyage ?

— Eh bien, à vous parler franchement, vos compatriotes me semblaient, en général, plus expansifs, plus sociables que d’ordinaire. L’homme qui me portait mes bagages s’est mis à me raconter une histoire comique, ce qui est pour moi une nouveauté dans ce pays.

— Rien de plus ?

— Non, monsieur, rien que je me rappelle.

— À quelle heure avez-vous quitté la gare de Victoria ? »

L’Américain sourit.

« Je venais pour vous interviewer, professeur ;