Page:Doyle - Les Aventures de Sherlock Holmes.djvu/134

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moindre affectation, que la position sociale d’un client m’est parfaitement indifférente ; je ne considère jamais que le plus ou le moins d’intérêt de son affaire, et il est possible que celle-ci en présente une certaine dose. Vous avez lu les journaux d’une façon suivie, dernièrement, n’est-ce pas ?

— Plutôt, – dis-je mélancoliquement en désignant du doigt un énorme tas de journaux qui gisaient dans un coin, – je n’ai pas autre chose à faire.

— C’est très heureux, car vous allez peut-être pouvoir me renseigner. Je ne lis jamais que les nouvelles judiciaires et les correspondances personnelles : celles-ci sont toujours instructives. Mais si vous êtes bien au courant des nouvelles, vous devez connaître l’histoire de lord Saint Simon et de son mariage ?

— Oh ! oui, je l’ai suivie avec le plus grand intérêt.

— Tout va bien. Cette lettre est précisément de lord Saint Simon. Je vais vous la lire, et en échange, vous me chercherez dans ces journaux tout ce qui a trait à ce sujet. Voici ce qu’il dit :


« Mon cher monsieur Sherlock Holmes,

« Lord Backwater m’affirme que je puis m’en rapporter entièrement à votre jugement et à