Page:Doyle - Les Réfugiés.djvu/139

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— Oui, oui, soyez polie. Je ne veux pas de scènes ici.

— Mais vous resterez avec moi, Sire ! Elle lui entoura le cou de ses bras souples. Puis elle l’éloigna d’elle un instant pour se repaître la vue de son visage et l’attira de nouveau. Vous ne me quitterez plus, mon cher roi ! Il y a si longtemps que vous n’étiez venu ici.

La douce figure, la teinte rose de la pièce, le calme de la soirée, tout semblait concourir à créer une atmosphère de sensualité. Louis se laissa tomber sur le sopha à côté d’elle.

— Je resterai, dit-il.