Page:Doyle - Nouveaux mystères et aventures, trad Savine, 1910.djvu/215

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dans cette ville, nous gagnerons bien notre voyage en nous embarquant pour Londres. Tout de même allons d’abord chez Madison ; il se connaît un peu en ces choses, et peut-être nous donnera quelque idée de ce que nous pouvons regarder comme un prix équitable pour notre trésor.

En conséquence, nous quittâmes notre route, au lieu de retourner à notre hutte, pour prendre le sentier étroit qui conduisait à la ferme de Madison.

Nous le trouvâmes en train de déjeuner.

Une minute après, nous étions assis à sa table, grâce à l’hospitalité sud-africaine.

— Eh bien, dit-il, quand les domestiques furent partis, qu’y a-t-il sous roche ? Vous avez quelque chose à me dire, je le vois. Qu’est-ce que c’est ?

Tom tira son paquet, dénoua d’un air solennel les mouchoirs qui l’enveloppaient.

— Voilà, dit-il, en posant le cristal sur la table, quel prix vous paraîtrait-il honnête d’offrir pour ceci ?

Madison prit l’objet et l’examina d’un air de connaisseur.

— Eh bien, dit-il, en le remettant sur la table, à l’état brut, cela vaudrait douze shillings la tonne.

— Douze shillings, s’écria Tom, en se dressant