Page:Doyle - Nouveaux mystères et aventures, trad Savine, 1910.djvu/26

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
19
nouveaux mystères et aventures

— Votre oncle est tout à fait un type. Il me plaît beaucoup.

— Oui, il a le cœur excellent avec toutes les originalités. Votre arrivée l’a tout à fait ragaillardi, car il n’a jamais été complètement lui-même depuis la mort de la petite Ethel. C’était la plus jeune des enfants de l’oncle Sam. Elle vint ici avec les autres, mais elle eut, il y a deux mois environ, une crise nerveuse ou je ne sais quoi dans les massifs. Le soir, on l’y trouva morte. Ce fut un coup des plus violents pour le vieillard.

— Ce dut être aussi fort pénible pour miss Warrender, fis-je remarquer.

— Oui, elle fut très affligée. À cette époque, elle n’était ici que depuis une semaine. Ce jour-là elle était allée en voiture à Kirkby Lonsdale pour faire quelque emplette.

— J’ai été très intéressé, dis-je, par tout ce que vous m’avez raconté à son sujet. Ainsi donc, vous ne plaisantiez pas, je suppose.

— Non, non, tout est vrai comme l’Évangile. Son père se nommait Achmet Genghis Khan. C’était un chef à demi indépendant quelque part dans les provinces centrales. C’était à peu près un païen fanatique, bien qu’il eût épousé une Anglaise. Il devint camarade avec le Nana, et eut quelque part dans l’affaire de Cawnpore, si