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LE RÉCIT DE L’AMÉRICAIN


I


— Cela vous a un air étrange, disait-il au moment où j’ouvris la porte de la chambre où se réunissait notre cercle mi-social mi-littéraire, mais je pourrais vous raconter des choses bien plus drôles que celles-là, diablement plus drôles.

Comme vous le voyez, ça n’est pas les gens qui savent enfiler des mots anglais correctement, et qui ont reçu de bonnes éducations, qui se trouvent dans les drôles d’endroits où je me suis vu.

Messieurs, la plupart du temps, c’est des gens grossiers, qui savent toute juste se faire comprendre de vive voix ; et bien moins encore décrire, avec la plume et l’encre, les choses qu’ils