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Page:Doyle - Premières aventures de Sherlock Holmes, 1913.djvu/99

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caressante et tendre, — et qu’est-ce qui vous a donc tant effrayée ? »


Si vous pouvez la mettre sous clef.

« Mais sa voix était trop cajoleuse. Il exagérait. Cela me mit immédiatement sur mes gardes.

« — J’ai eu la curiosité d’entrer dans l’aile inhabitée, lui répondis-je ; mais tout y est si sombre, si solitaire, que la peur m’a prise et que je me suis sauvée en courant. Oh ! quel silence dans ce coin !

« — C’est tout ? dit-il en me regardant fixement.

« — Mais que voulez-vous de plus ?

« — Pourquoi pensez-vous que cette porte soit fermée à clef ?

« — Je ne sais pas du tout.

« — C’est pour empêcher les gens qui n’ont rien à y faire d’y entrer. Comprenez-vous ? »