Page:Doyle - Résurrection de Sherlock Holmes.djvu/120

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— Trois jours plus tard un nouveau message était placé sous une pierre sur le cadran solaire. Le voici : les caractères sont, comme vous le voyez, exactement pareils au dernier. Après cela, je résolus de faire le guet, je pris mon revolver et m’installai dans mon cabinet d’où l’on voit la pelouse et le jardin. Vers deux heures du matin, j’étais assis dans l’obscurité près de la fenêtre, tandis que le clair de lune brillait au dehors, lorsque j’entendis des pas derrière moi ; j’aperçus ma femme en robe de chambre ; elle me supplia d’aller me mettre au lit. Je lui dis franchement que je désirais savoir qui nous jouait de pareils tours. Elle me répondit que c’était là une plaisanterie sans importance, dont je ne devais pas m’inquiéter.

— Si réellement tout cela vous ennuie, Hilton, nous pourrions voyager, vous et moi, et éviter ainsi tout désagrément.

— Comment ! nous laisser chasser de notre maison par quelque mauvais plaisant, lui dis-je ? Tout le pays rirait à nos dépens !

— Eh bien, allez au lit, dit-elle, nous en reparlerons demain matin.