Page:Doyle - Résurrection de Sherlock Holmes.djvu/170

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tente et le sentiment de ma responsabilité. Monsieur Holmes, si jamais une énigme a pu vous passionner, je vous en supplie, déchiffrez celle-ci, car jamais vous n’aurez rencontré une cause plus digne de vous.

Sherlock Holmes avait écouté avec l’attention la plus soutenue, le récit de l’infortuné professeur. Ses sourcils froncés, séparés par une ride profonde, faisaient assez voir qu’il n’avait pas besoin qu’on insistât pour fixer son attention sur l’énigme qui, sans compter les bénéfices engagés dans sa solution, excitait au plus haut point l’intérêt qu’il portait en général aux mystères les plus complexes. Il prit son carnet et inscrivit quelques notes.

— Vous avez eu grand tort de n’être pas venu me trouver plus tôt, dit-il sévèrement. Vous me faites commencer mes recherches dans des conditions bien difficiles. Il est certain que l’examen du lierre et de la pelouse eût donné des résultats à un observateur scrupuleux.

— Ce n’est pas ma faute, monsieur Holmes. Sa Grâce tenait à éviter l’éclat d’un scandale, et ne voulait pas qu’on pût étaler aux yeux du