Page:Doyle - Résurrection de Sherlock Holmes.djvu/215

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l’ennui que vous me causez. Quand j’ai fait cette promesse, j’ignorais la tournure que prendraient les événements ; mais je puis avoir foi en votre discrétion et en celle de votre ami, n’est-ce pas ?

— Je ne saisis pas bien.

— Je vais m’expliquer plus clairement, monsieur Holmes. S’il n’y a que vous deux au courant de la situation, il n’y a pas de raison de penser que ces faits seront connus. C’est, je crois, douze mille livres[1] que je vous dois, n’est-ce pas ?

Holmes sourit et secoua la tête.

— Je crains bien que les choses ne puissent s’arranger aussi facilement. Il ne faut pas oublier qu’il y aura à rendre compte de la mort de l’infortuné professeur.

— Mais James Wilder n’y est pour rien ! Il ne peut en être responsable ! C’est l’œuvre de cette misérable brute qu’il a eu le malheur d’employer !


  1. 300.000 francs. — On voit que le duc essaye d’obtenir le silence de Sherlock Holmes, en lui offrant une somme double de celle qui avait été primitivement fixée. (Note du traducteur.)