Page:Doyle - Résurrection de Sherlock Holmes.djvu/65

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nombre de documents, des baux de constructions, des titres, des obligations hypothécaires, etc., que je devais examiner avec lui pour me mettre au courant. Il ajouta qu’il n’aurait pas l’esprit tranquille jusqu’au moment où tout serait en règle, et il m’invita à venir chez lui à Norwood, cette nuit même, avec le testament sur moi, afin de tout terminer.

« — Rappelez-vous mon garçon », me dit-il, « pas un mot à vos parents jusqu’à ce que tout soit fini. C’est une surprise que je leur ménage. » Il insista beaucoup sur ce point et obtint de moi une promesse formelle.

Vous pensez bien, monsieur Holmes, que je n’étais pas en situation de lui refuser ce qu’il pouvait me demander. Il était devenu mon bienfaiteur et je n’avais qu’un désir, celui de suivre ses volontés jusque dans les plus petits détails. J’envoyai une dépêche chez moi pour dire qu’une affaire importante m’était survenue, et que je ne savais à quelle heure je rentrerais. M. Oldacre m’avait invité à souper avec lui à neuf heures, car il ne rentrerait pas sans doute avant cette heure-là. J’éprouvai quelques