Aller au contenu

Page:Doyle - Résurrection de Sherlock Holmes.djvu/77

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

me raconta sur son compte une histoire ignoble : il avait enfermé un chat dans une volière ! Je fus si épouvantée de sa cruauté que je ne voulus plus le voir. »

Elle chercha dans son bureau et trouva enfin une photographie de femme, lacérée par des coups de canif.

« — C’est ma photographie, dit-elle ; il me l’a retournée dans cet état, le jour de mon mariage, accompagnée de sa malédiction.

« — Eh bien, lui dis-je, au moins il vous a pardonné maintenant, puisqu’il a laissé toute sa fortune à votre fils ?

« — Ni mon fils, ni moi, ne voulons rien de Jonas Oldacre, qu’il soit en vie ou qu’il soit mort, s’écria-t-elle avec énergie. Il y a un Dieu au ciel, monsieur Holmes, et ce même Dieu punira ce méchant homme et démontrera, quand le moment sera venu, que les mains de mon fils ne sont pas souillées de son sang ! »

J’essayai de la sonder à plusieurs reprises, mais je n’arrivai à rien obtenir qui fût de nature à appuyer notre hypothèse que sem-