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CHAPITRE IV


LES RENSEIGNEMENTS FOURNIS PAR JOHN RANCE


Une heure sonnait au moment où nous quittions le no 3 du Jardin Lauriston. Sherlock Holmes entra dans le bureau de télégraphe le plus rapproché, et il se mit à rédiger une longue dépêche. — Puis hélant un fiacre, il donna l’ordre au cocher de nous mener à l’adresse indiquée par Lestrade.

« Rien ne vaut les renseignements recueillis à la source même, remarqua-t-il ; par le fait, j’ai sur cette affaire une opinion parfaitement formée, mais nous ferons bien toutefois de ne rien négliger.

— Vous êtes étonnant, Holmes, lui dis-je ; espérez-vous me faire croire que vous avez pu constater d’une façon certaine tout ce que vous nous avez énuméré ?

— Il est impossible de s’y tromper, répondit-il. La première chose que j’ai observée en arrivant, a été