Page:Doyle Chien des Baskerville.djvu/73

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Bonne nuit, monsieur, et merci. »

John Clayton partit très satisfait.

Holmes se retourna vers moi avec un haussement d’épaules et un sourire découragé.

« Voilà un troisième fil qui casse et nous ne sommes pas plus avancés qu’au début, dit-il. Le rusé coquin !… Il connaissait le numéro de ma maison et la visite projetée par sir Henry Baskerville !… Dans Regent street, il a flairé qui j’étais… il s’est douté que j’avais pris le numéro de sa voiture et que je rechercherais le cocher !… Ah ! Watson, cette fois nous aurons à lutter contre un adversaire digne de nous. Il m’a fait mat à Londres ; je vous souhaite meilleure chance dans le Devonshire… Mais je ne suis plus aussi tranquille.

— Sur quoi ?

— Sur votre sort, là-bas. C’est une vilaine affaire, Watson,… vilaine et dangereuse… Plus je l’examine et moins elle me plaît. Oui, oui, mon cher ami, riez à votre aise !… Je vous jure que je serai très heureux de vous revoir sain et sauf dans notre logis de Baker street. »