Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 1, 1901.djvu/125

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tout en conservant une position avantageuse, se trouvait à l’abri des canons ennemis.

On put alors manger la soupe au chat dont l’artillerie austro-prussienne avait failli interrompre la confection, et Jean Tapin avait une faim telle qu’il la trouva délicieuse.



Tout en dégustant en gourmet, Belle-Rose causait avec son invité La Ramée.

— Dis donc, vieux ! as-tu vu d’où venaient ces satanés boulets ?

— Oui !… Ces brigands ont organisé des planchers sur bateaux au milieu du Rhin. Dessus,