Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 1, 1901.djvu/76

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gauche. La neuvième se soudait aux demi-brigades voisines, et des retranchements de la Croix-aux-Bois, les Autrichiens dirigeaient sur les nôtres un feu d’enfer.

Beaucoup tombèrent. Un tambour fut encore tué, un autre blessé. À mesure qu’on avançait, la ligne des combattants laissait derrière elle de nombreux morts.

Le général Chazot, qui arrivait au galop, s’arrêta non loin du centre de la neuvième.

Là, il donna des ordres à ses aides de camp qui partirent dans la fumée.

Et Jean vit alors les réserves s’avancer au pas de charge,

Le colonel Bernadieu tira son sabre :

— La charge ! cria-t-il en se tournant vers les tambours.