Page:Drujon - Catalogue des ouvrages, écrits et dessins poursuivis, supprimés ou condamnés, 1879.djvu/263

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
214
JUGEMENT — JUMEMT

Braguette (par Albert Glatigny, et, pour certaines pièces peut-être, Ch. Baudelaire).— Luxuriopolis, à l’enseigne du Beau Triorchis (Bruxelles) ; 1866, in-32, front, à l’eau-forte par F. Rops. Tiré à 262 ex. numérotés.

Quelques-unes des 40 pièces de vers de ce recueil sont fort libres.

Un jugement du Tribunal de Lille, du 6 mai 1863, inséré au Moniteur du 19 septembre suivant, ordonne la destruction des Joyeusetés galantes, ouvrage commençant par ces mots : c Le poëte excellent… >, finissant par ceux-ci : c Et narguer la v…le >, et contenant des outrages ù. la morale publique et religieuse, ainsi qu’aux bonnes mœurs. (Aff. contre Duquesne.)

Voir : Actes des Apôtres.

Jugement (Le) de Pâris, chanson.

Voir : Gaudrioles de M. Gaillard.

Juif (Le) errant. — Lithographie obscène avec couplet.

Voir : Esméralda.

Julie ou J’ai sauvé ma rose (par Mme Guyot), avec cette épigraphe : € La mère en défendra la lecture à sa fille. » — Hambourg et Paris, Léop. GoLLiN, 1807 ; 2— vol. in-12, 4 fr. Plusieurs fois réimprimé. Traduit en anglais en 1840.

Ce roman, extrêmement licencieux et immoral, a été rcTi par Rougemoxt. On l’a faussement attribue à M^o de Choiseul-Meuse, qui en a du reste commis bien d’autres.

La destruction de Julie a cto ordonnée, en raison des obscénités qu’il contient, surtout à la fin, par jugement du Tribunal correctionnel de la Seine, du 12 juillet 1835^, confirmé par arrêt duo août suivant. (Pas d’insertion au Moniteur, ) De plus, ce mauvais livre a été mis à l’index, par mesure de police, en 1825.

Voir : Note des ouvrages à supprimer.

Julie, ou la Nouvelle-Héloïse.

Voir : Œuvres de J.-J. Rousseau.

Juliette, ou les Prospérités du vice.

Voir : Justine, par de Sade.

Jument (La) du compère Pierre. — Gravure obscène.

Destruction ordonnée par jugement du Tribunal correctionnel delà Seine, en date du 13 mars 1852 (aif. contre Langlois. — Gazette des Tribunaux du 14 mars 1852).

Voir aussi : Contes de La Fontaine.