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le juif

de Victor Hugo, de Raphaël, de Michel-Ange, de Newton, et on ne comprendrait pas qu’ils en eussent. L’homme de génie, presque toujours méconnu et persécuté, est un être supérieur qui donne quelque chose à l’humanité, or, l’essence même du Juif est de ne rien donner. Rien d’étonnant à ce qu’ils s’en tiennent à un talent d’écoulement facile. Leur Corneille c’est Adolphe d’Ennery, et leur Raphaël c’est Worms[1].

En art, ils n’ont créé aucune figure originale, puissante ou touchante, aucune œuvre maîtresse, ils n’admettent que ce qui se vend, ils font le sublime au besoin, le faux sublime bien entendu, mais ils préfèrent le bas, ce qui leur permet à la fois de s’enrichir en flattant les appétits grossiers de la multitude et de servir leur cause en tournant en risée les enthousiasmes, les souvenirs pieux, les traditions augustes des peuples aux dépens de qui ils vivent.

  1. Quoi de plus frappant exemple de cette impuissance créatrice du Sémite que cette Carthage qui, après avoir été un moment la maîtresse du monde, n’a pas laissé une œuvre d’art ? Quand les Sémites tout-puissants à l’heure actuel, les Rothschild, les Camondo, les Stern, souverains de la Tunisie, grâce à Gambetta, se sont décidés à sacrifier quelques sous sur leur bénéfice pour interroger les ruines de Carthage, ils n’ont trouvé que quelques objets insignifiants, tandis que la plus humble bourgade de la Grèce nous livre chaque jour de nouveaux trésors. Il y avait plus d’art dans la fabrique d’un potier habitant un hameau de la Béotie, Tanagra, que dans Carthage tout entière.
        Comme nous le montrent MM Georges Perrot et Charles Chipiez dans leur Histoire de l’art dans l’antiquité, les Phéniciens régnèrent pendant des siècles sur la Méditerranée, sans inspirer aux peuples avec lesquels ils étaient sans cesse en rapport d’autres sentiments que la défiance et l’effroi pour leur âpreté au gain, pour leur perfidie, pour leurs méfaits. « On savait que, par ruse ou par force, ils prenaient ce qu’on ne leur vendait pas, qu’ils faisaient le commerce des esclaves et que tous les moyens leur étaient bons pour s’emparer, par force ou par ruse, d’une belle fille ou d’un enfant. On ne