Aller au contenu

Page:Drumont - Les Juifs contre la France.djvu/11

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 11 —

parole que le peuple acclamait en 1870 ont remis leurs électeurs entre les mains de Galliffet qui s’en est accommodé comme on sait. Les professeurs et les marchands de parole socialistes font exactement de même aujourd’hui.


Les Juifs ont bien compris, en effet, que pour frapper un parti comme le parti socialiste qui, malgré les allures scientifiques et pédantes qu’il s’est données, est surtout un parti de sentiment, il fallait le déshonorer d’une façon en quelque sorte matérielle et saisissable.

C’est ce qui explique le choix de Galliffet que rien ne rendait nécessaire. En voyant leurs élus mettre leur main dans la main ensanglantée de l’assassin de 1871, de l’égorgeur de prisonniers, les vrais ouvriers, les prolétaires au cœur honnête ont été fixés ; ils se sont dit : « Décidément, il n’y a rien à faire. Nos députés sont aussi farceurs que les autres. »