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À FRÉDÉRIC FOVARD.

que j’avais conçu et que j’ai exécuté — du moins je l’espère — en dehors de tout esprit de parti. Mais, par cela même que les chapitres ont été écrits successivement, ils s’appuient sur des documents d’époques différentes ; celui qui traite des chemins de fer, par exemple, relate des chiffres pris en 1866, tandis que celui qui parle des cimetières a emprunté les chiffres de 1873. Il ne m’eût pas été impossible de fondre actuellement tous les renseignements statistiques et de les grouper sur une seule année ; j’ai préféré cependant laisser subsister le texte de l’édition originale, mais j’ai eu soin d’adjoindre à chaque chapitre un appendice qui, signalant les principales modifications survenues dans les services que j’ai étudiés, fournit les chiffres de 1873 ; ce sont les plus récents que j’aie pu me procurer avec certitude ; de cette façon, j’offre au public deux documents et un point de comparaison.

J’ai donné plus de développement à la partie historique, car, à mesure que je continuais mes recherches, j’ai trouvé des faits qui intéressaient des chapitres déjà parus ; j’ai pu aussi ajouter quelques pièces justificatives qui m’ont paru curieuses. Je n’ai indiqué que très-sommairement les actes de nos institutions urbaines pendant l’investissement de Paris par les armées allemandes et pendant la Commune, parce que l’histoire administrative de