ment la morphine dont le poète occultiste abusa.
Dans une seconde lettre, Huysmans raconte une visite qu’il fit à la Salette, dont il revint désenchanté, ainsi que le prouvent les lignes suivantes :
Je suis rompu, brisé par Je voyage. La Salette m’a anéanti. 4 heures de montée des chemins de chèvres au-dessus de précipices. Le pis, fut la descente où le vertige m’empoigna, car les gouffres que l'on frôle sont formidables. Enfin ! en tant que pèlerinage, c’est sans intérêt, mais je rapporte des documents sur l' apparition qui n’est pas du tout celle racontée par clergé. Il y a là de bonnes révélations à faire et qui ne seront pas du tout du goût de l’Église qui a volontairement falsifié les faits et fabriqué une madone qui débite des discours médiocres sur les récoltes.
Quant à la montagne même, elle ni angoisse et