par des motifs purement intellectuels :
l’auteur de A Rebours était peu métaphysicien
de sa nature. Nous sommes en
présence d’un homme tout soumis à ses
nerfs, et non d’un cérébral. L’ennui l’avait
conduit h étudier le merveilleux, celui de la
magie ou celui de la religion. Mme de C...
inclinerait volontiers à croire que le souci
de la littérature contribua à maintenir sa
pensée dans cette orientation. Il est malaisé,
pour quiconque est tout à fait dépourvu
d’imagination, d’élaborer chaque année trois
cents pages de prose. Les sujets habituels
commençaient à s’user. La religion offrait
au promeneur blasé d’inédits spectacles, des
édifices immenses et d’interminables galeries.
Quoi que l’on en pense, il est remarquable
que cette riche matière intéressa
d’abord, chez Huysmans, le littérateur. Sans