Page:Du halde description de la chine volume 1.djvu/62

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Velaer, qui a demeuré plusieurs années à Canton en qualité de directeur de la compagnie des Indes. Je lui suis également redevable des connaissances très sûres qu’il m’a données de l’île de Hai nan, où il a fait quelque séjour et je me fais un plaisir et un devoir de lui en marquer ici ma reconnaissance.

Quelque attention que j’ai eu à écrire les mots chinois de la manière qu’il faut les prononcer, il est assez difficile qu’il ne se soit glissé quelques fautes dans le cours de l’impression : il sera aisé de les rectifier en consultant ces mêmes mots dans l’explication que j’en donne selon l’ordre alphabétique, à la fin du troisième et du quatrième volume, où ils sont écrits correctement. En cela j’ai eu aussi en vue la commodité des lecteurs, qui, lorsque ces mots reviennent souvent, peuvent avoir oublié l’explication que j’en ai donnée, lorsque je les ai employés pour la première fois. Ils n’auront qu’à consulter le catalogue de ces mots, et ils trouveront en un instant ce qu’ils signifient.

Je n’ai plus qu’un mot à dire pour finir cette préface qui n’est déjà que trop longue ; c’est qu’il ne faut pas s’imaginer que les noms chinois, tout étrangers qu’ils paraissent d’abord, soient aussi difficiles à prononcer en notre langue, que quelques-uns se le sont figuré : leur expérience leur apprendra qu’on se familiarise bien plutôt et plus aisément avec les noms chinois, qu’avec les noms de plusieurs nations d’Europe, et que pour peu qu’on y soit fait, on les prononce avec moins de peine. Ce qui a beaucoup contribué à la difficulté qu’on a eu de prononcer les mots chinois, c’est la façon dont les Portugais les écrivent, et qui a été suivie pendant un temps de plusieurs de nos missionnaires français, quoi-