sur la berge autour de grands feux. Et la vision vous venait des Phéniciens courant de même et vivant ainsi sur les bords de la Méditerranée.
Deux postes seulement échelonnent notre route, à Saréféré et El-Oual-Hadj. Ils diffèrent totalement de ceux que nous avons vus jusqu’alors, et à ce titre demandent mention.
Depuis un an seulement nous avons pris pied en cette région,
naguère domaine d’exploitation et de pillage des Touaregs.
On conçoit que les postes ne soient pas ici de simples centres
de surveillance et d’administration, mais qu’ils aient conservé
leur caractère de forts et toute leur valeur de points stratégiques.
De loin on voit scintiller les baïonnettes des sentinelles.
Des vigies, haut placées, surveillent l’horizon.
Le fort d’El-Oual-Hadj, en particulier, a une note militaire très intense : c’est tout à fait un poste de pionniers, élevé de