Page:Dubos - Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture, 1733.djvu/11

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PREMIERE PARTIE.



On éprouve tous les jours que les vers & les tableaux causent un plaisir sensible, mais il n’en est pas moins difficile d’expliquer en quoi consiste ce plaisir qui ressemble souvent à l’affliction, & dont les simptomes sont quelquefois les mêmes que ceux de la plus vive douleur. L’art de la Poësie & l’art de la Peinture ne sont jamais plus applaudis que lorsqu’ils ont réüssi à nous affliger.