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Page:Dubos - Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture, Tome 2,1733.djvu/248

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le sentiment de Paterculus est ici d’une autorité d’autant plus grande, que ses contemporains avoient entre les mains lorsqu’il écrivoit, une infinité d’ouvrages que nous n’avons plus. La plûpart sont perdus aujourd’hui, et nous ne sçaurions, pour ainsi dire, juger le procès aussi bien qu’on le pouvoit juger alors. D’ailleurs, l’expérience de ce qui s’est passé depuis Paterculus, donne encore un nouveau poids à ses refléxions. Nous avons vû que la destinée du siecle de Leon X avoit été la même que celle du siecle de Platon et celle du siecle d’Auguste.