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Page:Dubos - Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture, Tome 2,1733.djvu/562

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reprimander par nos censeurs. Il n’y a personne dans la république des lettres qui n’ait oüi parler de monsieur le chevalier d’Arvieux, si fameux par ses voïages, par ses emplois et par son érudition orientale. On ne me reprochera point de citer des témoins recusables pour montrer que bien des asiatiques parlent encore à leurs chevaux comme Hector parloit aux siens en Asie. Monsieur le chevalier d’Arvieux après avoir discouru fort au long dans le chapitre onziéme de sa rélation des mœurs et des coutumes des arabes, sur la docilité, ou s’il est permis de parler ainsi, sur la débonnaireté de leurs chevaux, et de l’humanité avec laquelle leurs maîtres les traitent, ajoute : un marchand de Marseille qui résidoit à Rama, étoit ainsi en societé pour une cavalle avec un arabe… etc.