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Page:Dubos - Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture, Tome 2,1733.djvu/564

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Les rélations des païs orientaux sont remplies de semblables histoires. Mais, quoi, l’on ne croit point par tout, et l’on n’a pas cru toujours que les bêtes ne fussent que des machines. C’est une des découvertes que la nouvelle philosophie a faites, il faut l’avoüer, sans le secours de l’expérience, et par la voïe seule du raisonnement. On sçait son progrès. Je n’en dirai pas davantage. Il ne suffit pas de sçavoir bien écrire pour faire des critiques judicieuses des poësies des anciens et des étrangers, il faudroit encore avoir connoissance des choses dont ils ont parlé. Ce qui étoit ordinaire de leur temps, ce qui est commun dans leur patrie, peut paroître blesser la vraisemblance et la raison, à des censeurs qui ne connoissent que leur