Page:Dubus - Quand les violons sont partis, 1905.djvu/29

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Cendrillon passe au bras de l’Adroite Princesse…
Et les songes épars des contes, vont sans cesse
Souriant aux petits enfants jusqu’au réveil.
 
Haineux de la clarté, dont la chambre se dore,
Ils referment alors les yeux pour voir encore
Les visions que met en fuite le soleil.
 
Ainsi, dans la douceur d’un radieux mensonge,
Je me livre à la Voix qui me plonge en un songe
Des tristesses de mes chemins seul triomphant ;
 
Si le brutal soleil de vérité m’éveille,
Pour me leurrer un peu de ma chère merveille,
Je fermerai les yeux comme un petit enfant.