Page:Dubus - Quand les violons sont partis, 1905.djvu/50

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Et l’essor des parfums chante dans la lumière
Jusqu’au soir, où vaincu de l’éternel combat,
Sous l’ombre qui reprend sa royauté première
À l’horizon gorgé de carnage, il s’abat.
 
Puis, dans la grande paix lunaire, les calices,
Dédaigneux de Celui que la Nuit vint bannir,
Rêvent à se blesser encore, avec délices,
Aux baisers ruisselants des soleils à venir.