Page:Dubus - Quand les violons sont partis, 1905.djvu/71

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
69
QUAND LES VIOLONS SONT PARTIS

Puis, en des nonchaloirs cruels d’orientales,
Bien vite, elles en ont arraché les pétales
Et souriaient en les voyant saigner un peu.
 
Le Poète pieux a recueilli des roses.
Le sang, qu’ont oublié les belles à leur jeu,
Afin d’en composer des vers un peu moroses
Sans doute, et défaillant, mais plus qu’il n’a voulu,
D’un parfum de regret du songe révolu.