tition de la richesse en France qu’en utilisant les statistiques des successions, comme vous l’avez fait. Mais ce mode de procéder n’est évidemment applicable qu’aux fortunes ne dépassant pas un certain chiffre, parce que l’annuité successorale ne varie pas beaucoup d’une année à l’autre pour ces fortunes là. Il serait même prudent, pour les fortunes d’une certaine importance tout au moins, de prendre pour bases des évaluations la moyenne de plusieurs années consécutives. En tout cas, pour les très grosses fortunes, l’annuité successorale ne fournit aucun élément sérieux d’appréciation au point de vue qui nous occupe. Ces fortunes sont en effet, trop rares, trop variables et trop inégales, pour que les transmissions par décès dont elles sont l’objet, puissent donner lieu au calcul d’une « moyenne » ayant une signification réelle. »
Comme contraste à cet état général qui cache, en France, les noms et les chiffres, nous pouvons reproduire ici quelques indications concernant la république américaine et l’Angleterre.
Ainsi plusieurs journaux français ont révélé le tableau suivant donné par la presse américaine.
Voici quelques noms de propriétaires fonciers :
M. Field, Chicago |
40.000.000 | dollars |
J.-J. Astor, New-York |
35.300.000 | » |
W. Weighsman, Philadelphie |
30.000.000 | » |
Mme Astor, New-York |
27.000.000 | » |
L.-Z. Leiter, Chicago |
12.000.000 | » |
Otto Young, Chicago |
10.350.000 | » |
N.-C. Frich, Pittsburg |
10.000.000 | » |