Page:Dufour - Traité élémentaire des synonymes grecs.djvu/15

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
PRÉFACE. XIII


autrement dit la peur. Ce sont encore dautres degrés ou d’autres manifestations de la crainte, que signifient Ικπληξις, κατάπληξις, ορρωΒία, φρίκη, πτοίησις. ( Voy. §175, 17(3, 177, 17Ν, 182. j

Même les grammaires élémentaires (par exemple celles de Brelet, de Riemann et Goelzer, de Croiset et Petitjean) offrent aux élèves des lycées et aux étudiants des facultés des résumés suffisamment complots de la morphologie et de la syntaxe greccfues. Déjà un bon élève <le première sait démêler les intentions diverses sous les toiu*s différents, pourquoi, par exemple, lauteur a fait ici la subordination modale et la négligée là ; quelle nuance distingue ει aec le futur et έάν avec le subjonctif. Dès la troisième, on sait la différence entre un potentiel et un irréel. Mais quel Ηλτο apprend à distinguer δοκείν, φαίνεσθαι, νομίζειν, οΓεσθαι, ήγεισθαι, 011 bien encore δει, χρή, ανάγκη ? Comment donc atteindre, d.ins les exercices du tlièuie et de la Λersion, à un (legré suflisant d’exactitude ? 11 λ a de soi, pourtant, <jue ces exercices traditionnels n’ont dintérèt et d’efficacité pédagogique ([ue s’ils d(veloppent chez les élèAes le goût de la précision. Λ quoi bon leur faire lire et traduire des textes, s’ils n’ont pas b’s moyens de les entendre plus qu’à moitié ?

Aussi, avertis par une longue pratique de l’enseignement, aons-uous cru ni’cessaire de n-diger j^mr les classes supérieures des lycées et les facultés ce Traité élémentaire des Sijnonijmes grecs. Il répond, sans • loute, à un besoin «d il ne laissera pas d’être de quehpie ntilit( à ceux qui (’tudient encore le grec, — jus([u’à ce qu’un autre, encouragé par notre eeni]de, en aiLcom- |»os( Tui meilleur.

Les Allemands peuent consultei• deux imj)ortants ouvragesdeJ.il. Heinricli Scbinidt, la Si/noui/nii/,• drr ijriechischen Sprarhr^ en (|uatre fascicules (Leipzig, Teubner, 1870-1880) et le llamlhuch der lateinischen und griechischen Sipunn/mik ι Leipzig, Teubner, 1S89).