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UN VOYAGEUR

regards vers les pays du nord, appelés les pays d’en haut.

Ce désir d’y faire un voyage était assez naturel chez lui, car il avait du sang de voyageur dans les veines. Son grand-père avait fait partie, dans sa jeunesse, d’une expédition à la Rivière Rouge, et les récits de ses courses lointaines, brodés et embellis, avaient éveillé le goût des aventures dans l’esprit de Jean-Baptiste ; il voulut marcher sur les traces de son ancêtre, et s’éloigner un peu du clocher de sa paroisse.