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de celles qui sont plus dificiles et plus élevées, parce que celles-ci suposent nécessairement celles-là. C’est dans le discernement de la liaison, de la dépendance, de l’enchainement et de la subordination des conoissances, que consiste le talent du maître.

D’autres, au contraire, trouveront que ce traité contient des réflexions qui sont au-dessus de hi portée des jeunes gens, mais je les suplie d’observer que je supose toujours que les jeunes gens ont des maîtres. Mon objet est que les maîtres trouvent dans cet ouvrage les réflexions et les exemples dont ils peuvent avoir besoin, si ce n’est pour eux-mêmes, au moins pour leurs élèves. C’est ensuite aux maîtres cl régler l’usage de ces réflexions et de ces exemples, selon les lumières, les talens et la portée de l’esprit de leurs disciples. C’est cète conduite qui écarte les épines, qui done le goût des lettres ; de là l’amour de la lecture, d’où naît nécessairement l’instruction, et l’instruction fait le bon citoyen, quand un intérêt sordide et mal entendu n’y forme pas d’opposition.