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filles.

de hanches et cette inquiétude continuelle qui la fait regarder en arrière bien plus souvent que devant elle, la prostituée, grâce à son nouveau costume, pourrait encore tromper quelque provincial nouvellement arrivé, qui la prendrait pour une comtesse égarée, ou quelque bourgeoise qui la laisserait coudoyer par sa fille.

Mais il ne faut pas que pareille chose arrive, car les lois et la morale ont mis la fille publique au ban de la société. La fille publique est le paria de la civilisation ; c’est la pestiférée, sans le lazareth.


Pénétrons dans l’intérieur de cette vie exceptionnelle, de cette existence