Page:Dumas - Filles, lorettes et courtisanes.djvu/32

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un marais infect ou sur un étang fangeux.


Maintenant que nous avons indiqué les sources premières qui alimentent la prostitution, passons du détail à la masse, et suivons l’armée de prostituées qui tient garnison à Paris, dans la tente ou elle se renferme le jour, sur le champ de bataille où elle exerce le soir, et dans le taudis où elle vient s’ébattre la nuit.


Il en est des filles comme des nouvelles recrues qui rejoignent les drapeaux : pendant quelque temps, à leur allure naïve, à leurs gestes gauches, à leur accent provincial, on peut reconnaître encore les traces de l'éducation primitive du