Page:Dumas - Filles, lorettes et courtisanes.djvu/61

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adversaires se tâtent l’un l’autre par des dégagements et des feintes, chaque savatier commence par ce qu’on appelle les coups de principes . Attaquant par les coups de pied bas, qui ont pour but de mettre à nu les os des jambes, ripostant par les coups de pied d’arrêt, qui ont pour résultat de couper le diaphragme. Au bout d’un instant de cette lutte préparatoire, comme ils ne connaissent pas encore la boxe-savate et qu’ils s’en tiennent à l’art primitif, c’est-à-dire qu’ils ne se servent que des pieds, ils essaient de se passer la jambe. Enfin, si habile qu’ils soient tous deux, l’un d’eux finit toujours par tomber ; alors, et le plus souvent, une fois à terre il s’avoue vaincu, non pas en demandant franche-